- Victime de son succès
- Parker89-91
Château Certan De May 2011
Bordeaux -
Pomerol -
Rouge
🍇 La description du vin
+Château Certan de May 2011
L'histoire
La famille De May, originaire d’Écosse, s’est installée en France au Moyen-Âge et à Pomerol à la fin du 16ème siècle. L’histoire raconte que pour récompenser le courage de cette famille, le Roi de France leur offrit le fief de Certan. Il est alors l’un des tout premiers vignobles de Pomerol. Durant la révolution, le vignoble est morcelé et subi les conflits. Il sera géré par la famille Certan jusqu’en 1925, où il sera racheté par la famille Barreau-Badar. Madame Odette Barreau-Badar, veuve jeune, reprend dans les années 1960, les rênes du château et sa production tout en élevant ses 5 enfants. Femme de tête et de courage, elle gère toujours la propriété, mais est accompagnée de trois de ses enfants.
Le terroir
Les cinq hectares de la propriété, d’un seul tenant, se trouvent à la croisée de la route de Lussac et de celle de Saint-Jacques de Compostelle, dans le Sud-Est de l’appellation Pomerol. La propriété est entourée d’illustres voisins tels que Château La Fleur Pétrus et Vieux Château Certan. Les équipes du château veillent à travailler dans le plus grand respect de la vigne avec minutie. C’est une culture raisonnée qui est pratiquée sur le domaine. Les travaux sur les plants de vigne sont réalisés selon les besoins du fruit et adaptés aux conditions climatiques. Les sols argileux et graveleux donnent au vin une grande complexité.
Le vin
Les vins de la propriété, profonds et musclés, typiques des grands Pomerol, peuvent être appréciés après années de vieillissement, mais leur structure leur permet une grande capacité de garde. Le millésime 2011 est un vin charnu et velouté, harmonieux avec des tanins bien fondus. Il offre une belle finale et détient un joli potentiel de garde en cave.
📄 Le profil du vin
+Détails sur le vin
Pays | France |
Région | Bordeaux |
Appellation | Pomerol |
Château | Certan de May |
💬 Les notes des dégustateurs
*Moyenne basée sur avis.
Robert Parker : 89-91/100